47- Réception de Koubri et fin du périple.
5 mars 2015.
Toute l’équipe a dû déménager pour se retrouver dans un dortoir, sauf moi. Sans doute égard à ma fonction, j’aurais pu refuser mais je ne l’ai pas fait. De ce fait, les repères ont encore changé. Le car cantine a retrouvé son rôle initial.
9 heures et il est déjà l’heure de partir pour Koubri. L’association qui nous accueille et dont Gabin s’occupe n’a pas fait dans le détail, au moins une centaine de personnes pour nous accueillir au son des instruments de musique. Le rite en vigueur a été respecté. Le chef du village nous a souhaité la bienvenue. Le traducteur, responsable d’une école d’au moins 300 élèves à bien transmis le message. Comme toujours, une demande est formulée suite à la création d’une association. Qu’allez vous nous apporter ? Comme les promesses spontanées sous le coup de l’émotion ne sont pas toujours rationnelles, le président leur a conseillé de rechercher par eux-mêmes déjà la solution. Depuis notre départ, c’est bien, allez… cent personnes responsables ou pas d’une association qui se sont manifestés pour demander une aide. Si l’on considère que 100 demandes ont été formulées d’une manière ou d’une autre x 20 personnes que compose le groupe, cela nous fait 2000 demandes. Bien sur que nos cibles restent une loterie. Sans une quelconque relation, l’aide reste impossible.
La pompe à eau qui alimente depuis son installation en 2006 quelques 20 hectares de terre cultivable ne remplit plus son rôle. Elle est fatiguée et l’irrigation a de ce fait perdue 2/3 de sa surface. Forcément, la perte est grande en terme de rendement et de rentabilité. Sans aucun moyen financier, les cotisations des utilisateurs ne suffisent pas. Alors que se passe-t-il sans aide ?? Et bien, ils s’en remettent à Dieu. Se nourrir est leur priorité. Le père Adrien que j’ai eu l’occasion en 2006 de rencontrer en compagnie de Michel L. Berre et nos épouses respectives, est décédé depuis 3 ans. Il avait 94 ans. C’est lui qui était a l’origine des créations de barrages. Un personnage! Cet homme.
C’est donc notre dernière nuit à passer au BURKINA.
Demain, préparation plus soutenue pour notre départ. Réception et fin de distribution, préparation de départ, nous serons bien occupés.
6 mars 2015.
Patiemment, on attend. La cuisine fonctionne toujours. Petit déjeuner tranquille, déjeuner aussi, les plaisanteries vont bon train. Le téléphone sonne beaucoup, dommage lorsqu’on est à table. Le savoir vivre en prend un coup.
Palamanga est venu prendre possession de son cadeau, le véhicule master. Il imagine déjà tous les services qu’il lui rendra.
Emilie a pris possession de son fauteuil électrique et d’après Palamanga, il ne lui a pas fallu plus d’une journée pour le maîtriser. Bravo Emilie. Elle voit la vie d’une autre manière, ce qui la motive.
J’espère obtenir des photos d’elle rapidement.
La connexion internet étant défaillante depuis hier, pardonnez- moi si les infos se sont trouvées bloquées.
La situation semble débloquée. La soeur Eulalie de Sapouy est venue à mon secours et ça marche. A 4 heures de notre départ pour l’aéroport, nous vous souhaitons une bonne soirée.
bonjour et à nous revoir travail bien accompli
Et voilà l’aventure se termine bien
Bravo les guerriers!
Encore merci pour la tenue du blog c’était un plaisir de vous lire chaque jour!
Bonne continuation à tous
Maurice pense vraiment à tout il nous a meme ramené le soleil.le repos est bien mérité , bravo et merci
Un grand merci à tous les résumés vont me manquer .
j’ai les larmes rien de savoir qu’il n’y aura plu mon journal du bonheur le matin.
Vivement le prochain périple et merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
patricia
un grand MERCI Maurice pour tous tes résumés quotidiens illustrés, une très belle façon de faire partager votre aventure à tous ceux qui vous suivent sur le blog…….
un bon retour à toute l’équipe, et pensez à la petite laine
Vos commentaires journaliers vont nous manquer mais bon il faut bien rentrer et préparer le prochain périple mais d abord REPOS!!!!!!!