Mars 2015 Précédent Suivant

46- Réception à l’hôpital Schiphra.

Le 3 mars 2015 bis.

Chaque année, nous arrivons au moment du festival du cinéma “LE FESPACO” mondialement connu. C’est pour moi la première fois que j’y fais une apparition. Rassurez-vous, personne ne m’a repéré pour être acteur. En attendant, l’ambiance est bien présente tant dans les odeurs de plastiques brûlés, de poussière de terre, mais aussi d’odeur beaucoup plus engageante des brochettes grillées.
Nous nous sommes accordés un petit moment de détente, style fête foraine.
La musique nous empêche de communiquer sauf en criant dans l’oreille du voisin. Du monde il y en a, pourtant moins que les autres années, paraît-il. Les vendeurs en tous genres sont nombreux. Un car tractant un autre car avec une corde traverse la foule, il fait nuit.  Les réverbères à cet endroit illuminent la rue.
Des milliers de motos circulent ou sont stationnées. Je suis tout près du monument « LA BATAILLE DU RAIL ». La police est bien présente et bienveillante.
Les taxis verts font leur ronde, une aubaine ce festival pour eux. Les gardiens de motos sont à leur poste et les motos biens alignées. Les musiques crachent leurs décibels dans une cacophonie garantie.
Il est près de 22 h, la soirée vient de commencer. Le taxi que j’emprunte attend son première client, 800 fr dit-il, 500 fr lui dis-je, allons pour 500 fr. C’est ok. Cela fait plus de trente minutes qu’il attend. Même le Fespaco ne le fait pas travailler.
Le 4 mars 2015.

9 h 45,  le travail de démontage de notre cuisine est bien avancé. Notre véhicule cantine a retrouvé sa destination d’origine, redevenir « car ».

Les sièges ont retrouvés leurs places.
Pour nos derniers déplacements, il nous sera très utile.
Un vent très fort vient de se lever et les tourbillons de poussières avec. D’un côté, ça rafraîchit, d’un autre il vaut mieux fermer la bouche. De la poussière, il y en a partout. Nos vêtements en sont couverts très rapidement.

Marie Claire Traoré, une française mariée à un pasteur, vivant depuis 47 ans au Burkina Faso est avec son mari responsable de l’hôpital SCHIPHRA . Elle nous attend à 12 h 30 pour déjeuner ensemble. Le restaurant de l’hôpital se trouve au dernier étage ce qui va nous permettre de prendre des photos plus en profondeur.
Dans cet hôpital, pratiquement tous les soins et opérations sont dispensés.
Surprise, nous y faisons la rencontre avec des jeunes de notre région de Bain de Bretagne,  en stage à l’hôpital.
Tranquillement,  nous nous rapprochons de notre départ.

Rencontre inopinée avec des élèves de St Yves de Bain de Bretagne

 

Repas détente à l’hôpital Schiphra

 

Troupeau dans Ouaga